Supertomate

OneNote 2003, c'est bien ... même sans TabletPC

C'est décidé, je fais de la résistance  :-)

Même sans TabletPC, même avec un portable tout ce qu'il y a de plus lambda et normal, je ne baisserai pas les bras.

Allons y donc pour l'installation et l'utilisation de OneNote 2003, sur un ordinateur sans stylet, sans écran tactile ni réflexif, ni rien de tout ça. Juste un clavier et une souris.

Et bien ça marche très bien cette affaire !

Non pas que je doutais que ceci puisse marcher techniquement. De ce côté là, il n'y avait aucun problème en vue.

Non, je me demandais juste si tout ceci était porteur de sens sur un ordinateur portable normal. Et bien oui, c'est très porteur de sens. Cet outil de prise de note apporte énormément en terme de productivité.

Je ne vais pas faire ici un compte rendu de tout ce que OneNote 2003 apporte, ni de quelle manière l'utiliser. D'ailleurs, à ce titre, je pense que je ne l'utilise qu'à 20-25% de ses possibilités. D'autres que moi ont déjà fait ce type de compte rendu et je vous engage à aller les voir.

De mon côté, je vais continuer à m'habituer à l'outil et apprendre à en utiliser les finesses.

Finalement, pas de TabletPC pour moi

Finalement, je n'ai pas pris de TabletPC.

J'ai un portable tradi à la place.

Beaucoup de bruit pour rien donc. Ce n'est cependant pas par déception, mais par pragmatisme que j'ai fait ce choix. En effet, je ne doute pas une seule seconde de tous les bienfaits de l'utilisation d'un TabletPC dans un contexte professionnel et personnel.

Néanmoins, il s'agit d'un achat conséquent ... 2 000 € au bas mot. Changeant de boulot, et me voyant proposer par mon nouvel employeur de choisir mon équipement informatique, je profitais alors de l'occasion pour demander un TabletPC.

Hélas, il se trouve que le responsable informatique de ma société, Singapour, n'a pas voulu endosser la responsabilité de la maintenance d'une telle machine. Voilà pour la version officielle. La version officieuse est que le marché du TabletPC n'ayant pas décollé, le monde reste rempli de personnes comme mon responsable informatique qui pensent que ces machines ne valent pas un clou. Qui plus est, le monsieur est plus Mac que PC. Je n'ai rien contre les Mac, bien au contraire. Mais, pour différentes raisons liées aux applications professionnelles dont j'avais besoin, il me fallait un PC (oui, je sais, un Mac Core 2 Duo avec Boot Camp aurait pu faire super bien l'affaire, mais bon, voilà, je voulais un TabletPC). Bref.

Et bien c'est la première fois que je me suis retrouvé dans un contexte que connaissent les utilisateurs de Mac : l'ostracisme de la communauté d'en face. Si je parle d'ostracisme, c'est surtout à cause de la teneur des remarques de ce responsable informatique :

- Non, pas de TabletPC, ça ne marche pas bien ces trucs

- Mais si, au contraire, je peux te montrer des tonnes de benchs et de tests sur ces machines

- Et ce n'est pas vraiment compatible avec Windows

- Mais si, Windows XP pour TabletPC. Mieux, Vista est construit pour supporter d'entrée de jeu ces machines

- Et aucun constructeur n'en fabrique

- Ils sont au contraire de plus en plus nombreux à en avoir à leur catalogue. Et l'arrivée des Origami (les UMPC) va continuer à accélérer leur production. En France, Asus et Samsung par exemple redonnent de l'intérêt à la chose

- Aucun constructeur sérieux ne fabriquent ces machines : il n'y a que de l'exotique. Et moi, question service après vente, ça me fait peur l'exotique.

- Mais pas du tout, Toshiba, HP, Fujitsu, Lenovo, etc. La plus grande majorité des constructeurs de PC s'y sont mis ... avec le support qui va avec.

- Oui, mais Dell, par exemple, ils n'en ont pas de TabletPC. Et moi, je travaille bien avec Dell. Et ça serait bien si tu choisissais dans la gamme Dell.

- Ok, t'as raison. On va faire comme ça    :-(

Donc voilà comment je me suis retrouvé avec un Dell Latitude D620, conseillé par le monsieur.

Je ne me plains pas, au final. Ce n'est pas une bête de concours, elle est un peu lourde, elle n'a pas de lecteur de cartes mémoire ... mais cette machine est pas mal du tout dans son ensemble.

Je me prendrai un TabletPC une autre fois, quand j'aurai des sous.

Le Web 3, on ne parle que de ça ... et c'est pas si mal, en bien comme en mal

Ca n'arrète pas. Ca tire dans tous les sens. Tout le monde y va de son bon ou de son petit mot.

Julien Jacob, ex patron de CNET.fr, poste un commentaire intéressant sur son blog Media 2.0, qui rejoint un peu ce que je racontais sur la manifestation : c'est surtout un endroit de networking et de rencontres. Et tant pis si on n'aura pas appris tant que ça au cours des débats et conférences. On peut être d'accord ou pas. J'accroche plutôt.

On en cause encore, du côté du Journal du Net cette fois, qui rassemble un bon dossier sur la passionaria autour du Web 3, l'évènement où il fallait être. Il était tellement attendu cet évènement qu'il n'a pu que décevoir un certain nombre de participants, bien sûr. Lorsque les acteurs de la nouvelle nouvelle économie se la joue Brèves de comptoir, c'est ici que ça se passe, et ça ne se fait pas dans la dentelle.

Au final, je trouve que loic le Meur s'en est plutôt vachement bien tiré. En bein ou en mal, on en parle on en parle de cet évènement. Dans la blogosphère bien sûr - moi y compris, donc - mais également en dehors. Une centaine de journalistes de tous horizons et de toutes nations en causent ; les blogueurs en causent ; les gens biens en causent ; les gens moins bien en cause aussi ; qu'on ait quelque chose à dire ou pas, on en cause ; en bien ou en mal, on en cause ...

C'est donc une réussite, en terme de communication.

Toutes mes félices.

Le Web 3 : En marge du show, le networking

Finalement, c'est cet article du journal du Net qui résume assez bien ce salon, pour moi : un lieu de rencontre. Essentiellement pour des gens qui se connaissaient déjà, et pas mal quand même pour des personnes qui donnent du sens à tout celà.

Lien: Dossier Web 3 sur le Journal du Net.

D'un coté le show, rediffusé en direct par l'intermédiaire de la plate-forme Vpod.tv, et de l'autre, le networking. L'événement représentait en effet une opportunité unique pour une dizaine de start-up de rencontrer leurs futurs capitaux-risqueurs. Les sociétés bien établies ont également pu en profiter pour nouer de nouveaux contacts et de futurs partenariats. Des espaces propices aux rencontres ont été aménagés en marge de la scène principale. Petit fours, apéritifs et cartes de visites y étaient de rigueur.

Le Web 3 : Je n'ai rien vu, rien entendu, mais j'y étais

Il y a quelque chose qui m'étonnera toujours : la faculté des personnes présentent à un évènement comme le W3C à faire plusieurs choses en même temps, comme mettre leur blo à jour alors que l'orateur est justement en train d'orater. C'est déjà une situation que je retrouvais lorsque j'étais journaliste pour 01, il y a bien longtemps de ça, dans les conférences de presse et les évènements. C'était un temps où nous n'avions pas encore d'adresse mail, c'est dire que cela fait longtemps.

Et bien, malgré tout ce temps, il y avait déjà des gens qui étaient dans la salle, mais qui faisaient visiblement autre chose qu'écouter l'orateur. Et lorsqu'on se rapprochait pour voir et savoir, on se rendait compte que, parfois, la personne en question faisait vraiment autre chose (son courrier, la cour à sa voisine, etc.), mais, régulièrement, écrivait en direct live son article.

Certain y voient un trait de génie. Moi, je reste vachement sceptique sur la qualité de ce qui ressort de tout ça. D'abors parce qu'il est difficile (pour un homme) de faire bien deux choses à la fois : écouter et écrire. Ensuite, parce que dans ce cas, la plupart du temps, l'écriture qui en résulte ressemble plutôt à de la retranscription qu'à un véritable article.

Il faut bien sûr prendre des notes, et pourquoi pas sur ordinateur plutôt que sur un carnet : ça me va très bien. Dans ce cas là, ces notes donneront plus tard de superbes articles sans doute, des posts passionnants sur de nombreux blogs, des textes profonds, pourquoi pas ... et puis aussi des trucs ratés, mais on n'y peut rien. Mais si on se met à vouloir écrire directement son sujet, sans recul, sans distance, sans prendre le temps de la réflexion, de la mise en perspective ... si on fait du direct en somme, qu'obtient-on ... des textes de direct. Comme celui d'Henri Kaufman. C'est quoi le but de ça ?

Et que penser des posts en direct de Jeremie Berrebi sur l'intervention de Shimon Perez ? Les photos sont plutôt très correctes, mais quoi ... Il en pense quoi, on en pense quoi, quel est le sens ou le but de tout ça, mis à part le : "J'y étais". Bon, c'est vrai que déjà ça, c'est pas si mal. Ca ne m'intéresse personnellement pas, mais c'est presque respectable.

Les vérités vraies et creuses des politiques sur le Web 3

Je ne suis pas resté pour assister à l'arrivée de Nicolas Sarkozy, cet après midi, sur la scène du Web 3. Rien à voir avec mes (non)-convictions politiques. Je les conserverai pour moi, pour l'instant en tout cas. Je devais juste retourner bosser.

Si j'ai loupé notre ministre de l'intérieur, je pense que je n'ai pas loupé de discours transcendant. C'est en tout cas ce qu'il ressort des quelques lectures que j'ai pu faire, notamment chez Denis au fil du Web. Ceci dit, que peut bien expliquer un homme politique lors d'une conférence dédiée à la nouvelle donnes des acteurs du Web ? Au choix : soit des généralités, soit une belle histoire de politique.

J'ai loupé Nicolas Sarkozy, mais j'étais présent pour l'allocution de François Bayrou, autre candidat à nos prochaines présidentielles. Une présentation plutôt sympatiquement bon enfant, mais terriblement lente et peu dynamique, cruellement généraliste, avec de fumeux accents de "déjà entendu". Rien de spécifique à Web 3. Mais de petites envolées sur l'Internet qui offre la parole à ceux qu'on n'entendait pas (que les politiques n'entendaient pas, notamment). Et en français, lors d'une conférence internationale avec une majorité d'étrangers dans la salle.

Evidemment, ce que l'on entendait surtout derrière ces mots était l'envie - le besoin - des politiques en campagne que ces "paroles" se transforment en "voix" au mois d'avril. Ceci dit, la plupart des autres orateurs, venant du monde du business cette fois, cherchaient la même chose : séduire des internautes ou des investisseurs.

La belle histoire de politique, associée à de génériques messages d'espoir en l'homme et en la technologie se trouvèrent dans les paroles de Shimon Perez. Là encore, de la généralité, mais de jolis mots et de jolies images dans la bouche d'un homme disposant d'une aura certaine.

Alors, finalement, tout cela pour quoi faire ? Et bien la présence des politiques donne du crédit à un secteur - le Web et l'Internet - et à un évènement, le Web 3. Et vice versa.

Et finalement, ce n'est pas si mal.

Je rebondis sur une maxime de la jeunesse de Fidel Castro : "Si nous ne faisons pas le maximum pour le peuple, il le saura". A la vue de ce que nous avons vu, cela pourrait sans doute se traduire aujourd'hui par : "En le disant, nous faisons croire au peuple que nous faisons le maximum" ... et que nous nous impliquons sur un secteur qui n'est pas encore tout à fait le notre.

Web 3 : il y a du monde

Ce matin, mardi 12/12. Je suis passé sur l'évènement Web 3. Celui dont tout le monde parle, organisé par Loic Lemeur, mais mis en place par nous, Singapour.

Ben oui, c'était un rendez-vous de boulot donc et c'est un peu nous qui l'avons fait. Bon, je n'y suis pas pour grand chose. C'est plutôt Guillaume Buffet, un de mes patrons, qui y a participé activement. Moi, j'y suis passé pour voir ce que c'était, comment c'était, qui il y avait, ce que ça sentait. L'occasion de goûter un peu plus à Singapour, organisateur du truc, donc, et en charge de ses relations presse.

Je suis arrivé pour le discours de Shimon Perez, dans une salle pleine à craquer. La photo est bien mauvaise, mais mon Samsung X820, avec ses six millimètres d'épaisseur, est déjà bien gentil de me permettre de prendre une photo - ce n'est pas vraiment pour ça que j'ai choisi ce téléphone portable.

La photo est donc bien mauvaise, mais elle donne bien l'ambiance : studieuse, concentrée, mais en même temps bouillonante. Des prises de courant sous les sièges pour que l'aimable assistance (1600 personnes en tout hier) puisse charger leurs portables et autres mobiles.

Tout ce monde là (plus d'une centaine de journalistes de tous horizons, Sarkozy en campagne venu dire bonjour, etc.) qui se retrouvent presque uniquement par le biais du bouche à oreille et des blogs : toutes les places étaient vendues avant que le véritable plan média et relations publiques se mette en place.

Finalement, que les gens en repartent en ayant apris quelque chose ou pas, ce n'estr peut-être pas le plus important. Le plus important pourrait être que cet évènement est une preuve de plus qu'il est possible d'animer une communauté, de fédérer du contenu et des connaissances, au travers des outils du Web.

Nouveau super boulot à Singapour

 

 

Cela fait désormais quelques jours que je suis devenu Singapourien.

Mais un Singapourien bien parisien. J'ai en effet quitté Point Virgule (l'agence de Relations Presse, pas le théatre) pour rejoindre Singapour (l'agence communication et de marketing relationnel, pas l'ile).

 

Singapour ... que ce nom est chouette. Je m'en étais fait expliquer le sens et la réponse que l'on m'avait faite tenait à Internet. Il se trouve que les patrons de cette agence avaient été séduits par le fait que Singapour, faisant partie des "quatre dragons" avec la Corée du Sud, Taïwan et Hong Kong, menait tambour battant une stratégie de développement dans les hautes technologies et sur Internet afin de se transformer en une des nations les plus communicantes de la planète. L'idée était par le même biais de faire de cette nation un acteur incontournable des "autoroutes de l'information".

 

L'image a plu et l'agence Singapour est née.

 

Et moi, ça y est, j'en suis.

Communication : Il ne faut pas "Il faut"

Je viens de regarder une émission de France 5 que j'aime beaucoup et que je regarde peu (un paradoxe parmi d'autres) : Arrêt sur images. Il y était aujourd'hui notamment question d'un sujet qui m'a particulièrement intéressé sur le secteur télévisuel : la retransmission sur LCP d'un comité interministériel. Le point de vue de David Abiker sur le sujet était particulièrement intéressant. Il montrait notamment que nos chers ministres, bêtes de la scène communicante, ne sont par pour autant exempts de défauts dont celui-ci : le défaut de "Il faut". Passionnant

Supercow sur Supertomate

Ni voyez rien de mal, bande de coquins.

Juste deux illustrations de SuperVaches super extras dans leurs bodies et leurs petites bottines.

On devine que leurs super pouvoirs n'ont rien à envier à ceux de SuperTomate.

 

Damned, je suis refait.

 

 

 

Ces deux là font partie de la ligue des vaches extraordinaires.